Nom : Armadi Los Santos
Prénom(s) : Anna-Sophia Theresa Esperanza (mais en règle générale, les gens se simplifie la vie en l'appelant Anna)
Age : 24 ans
Race : Humaine
Description physique : C'est une belle jeune femme de 24 ans comme on en trouve un peu partout sur Terre. Assez jolie pour figurer en bikini sur un poster douteux, ou jouer les potiches dans une émission télévisée. Mais passons, cet univers n'est pas celui de notre héroïne.
Il faut savoir qu'elle est grande pour une fille, avec son mètre quatre-vingt, et que par le passé, cela avait été la source de pas mal de moquerie. Il vaut mieux éviter d'en rire, voir même d'évoquer le sujet. De type occidentale, elle a les cheveux blonds, la peau claire, les yeux noisette. Côté silhouette, elle est bien proportionnée, avec la taille fine, le port de tête gracieux, des jambes de gazelle et une poitrine généreuse qui l'énerve. Elle envie ses semblables à la poitrine plus modeste. Sinon, il n'y a pas grand chose à dire de plus sur elle, à part que c'est une élégante et ne supporte pas de paraitre négligée. Elle s'habille souvent d'un pantalon noir, de bottes cuirs sombres montant jusqu'à mi mollet, et de hauts fantaisie sombres (elle aime les habits sombres).
Caractère : C'est une instable. Son humeur est parfois aussi changeante que la météo, et il est certainement assez complexe de la cerner. Mais n'allez pas imaginer par "instable" que c'est une schizophrène ou une psychopathe. Anna-Sophia est parfaitement saine d'esprit, elle est juste complexe à comprendre.
Dans le fond, c'est une brave fille, sensible et gentille, qui n'a pas l'habitude de se montrer cruelle ou ingrate. Il se peut qu'elle se montre maladroite dans sa manière de s'exprimer, et il lui arrive de ne pas percevoir la portée de ses paroles. Méfiante cependant, elle ne s'ouvre pas facilement aux autres, et a déjà été accusée de froideur et de nonchalance. Pourtant, Anna-Sophia a soif du contact humain, elle voudrait des amis, être aimée des gens, elle ne sait juste pas bien s'intégrer et agir en société.
En fait, elle ne comprends pas bien le comportement humain et ses codes.
Pouvoirs : Elle n'a pas de pouvoirs à proprement parler, Anna-Sophia est une férue d'occultisme. En arrivant sur Islaberu, elle a développé un don de prescience, mais qui se limite à savoir quel temps il va faire dans les prochains jours, ou si les récoltes risquent d'être mauvaises. Il lui est donc impossible de voir un avenir clair et surtout les évènements importants.
Histoire : Anna-Sophia Theresa Esperanza Armadi Los Santos. Un nom bien long et bien pompeux pour une petite fille qui venait de naitre. Mais c'était le souhait d'une mère mourante qui rendit son dernier souffle au moment où elle offrit ses noms à sa fille adorée. Inconsolable, le père d'Anna-Sophia ne voulut jamais offrir son amour à sa fille unique, et la confia aussitôt aux bons soins de la nourrice.
Les Armadi étaient de petits bourgeois qui vivaient dans un manoir dans la campagne espagnole, quelque part au nord de Madrid. Coupés de la civilisation, ils sortaient peu de leur domaine et vivaient de rentes conséquentes. Anna-Sophia vécut dans une demeure hantée par la gloire passée de ses ancêtres et par la rigueur de la tradition familiale. Elle y reçut une éducation stricte, mais complète, prodiguée par des maîtres compétents et forts grassement payés. Son père ne se souciait pas de l'éduquer lui même, il la considérait comme la cause de la mort de son épouse bien-aimée, la femme de sa vie. Les véritables parents de l'enfant furent les domestiques qui lui offrirent amour et joie, bien qu'ils n'oublièrent pas qu'elle était "mademoiselle" et qu'ils ne devaient jamais se montrer trop familiers.
Anna-Sophia avait sept ans quand son père ramena chez lui une toute fraiche épousée, une belle mère à la fois jeune et belle et qui souriait à tout le monde pour un rien. La jeune fille lui fit bon accueille et espérait trouver en elle une mère de substitution qui l'aimerait enfin. Hélas, elle ne rencontra qu'indifférence, et entre la marâtre et sa belle-fille, les relations restèrent froides et polies. Elles se parlaient peu, ne se fréquentaient que si cela s'avérait nécessaire et osaient à peine prononcer le nom de l'autre. Toutefois, Anna-Sophia ne parla jamais de sa belle mère en mal et se comporta toujours de bonne manière envers elle.
Señor Armadi envoya sa fille en pension à l'âge où elle fréquentait le collège. Elle ne reviendra plus dans le manoir familial avant la fin de ses études. Elle correspondait avec son père via des e-mails, et de la manière la plus épurée qui soit, sans sentiment ni personnalité. Elle appris que sa belle mère avait donné deux fils dont était très fier son père, et Anna-Sophia en éprouva une vive jalousie qu'elle s'évertuait à masquer. Sa souffrance, elle la taisait et déployait ses efforts à paraitre normale et pleine de vie.
Anna-Sophia revint à la maison à vingt-trois ans, diplômes en poche. Elle avait fait des études d'art, et s'était épanouie dans ce domaine, où elle se sentait enfin à sa place, loin des codes complexes de la société humaine. Elle avait du mal à se faire des amis, à les comprendre, à leur faire plaisir. Mais l'art était si expressive qu'elle n'avait aucun mal à percevoir le message caché en chaque oeuvre. Pour son père, il s'agissait d'une vulgaire perte de temps, mais comme à son habitude, il ne fit aucun commentaire et ne vint même pas accueillir sa fille. Sa belle mère la réceptionna froidement, avant de s'en retourner s'occuper de ses fils.
A son vingt-quatrième anniversaire, Anna-Sophia n'eut droit à aucune fête, et en guise de cadeau, son père lui annonça qu'il comptait se débarrasser d'elle en la donnant pour épouse à un garçon de bonne famille. Cette nouvelle, au lieu de l'atterrer, sonna presque comme une délivrance. Elle allait enfin quitter cette demeure à l'atmosphère étouffante, où l'amour n'existait pas pour elle et où elle avait parfaitement comprit qu'elle n'y avait pas sa place. Elle n'avait qu'un espoir, que son futur époux sache l'apprécier.
C'était pour le rencontrer enfin qu'elle avait prit l'avion. Si la météo n'avait pas été aussi exécrable, l'appareil aurait suivit sa trajectoire prévue et aurait atterrit sans dommage sur un petit aéroport. Mais pour une raison inexplicable, le ciel devint orageux et happa le petit jet dans une tempête qui affola les instruments de navigation.
Quand Anna-Sophia se réveilla, elle n'avait plus aucun souvenir de l'accident, et se trouvait sur la plage de sable blanc d'une ile qui paraissait à première vue déserte. Autour d'elle, l'épave de l'avion disloqué et les cadavres du personnel de l'avion.
Signes particuliers : C'est une grande fille qui dépasse souvent d'une tête les gens. Rien que ça pas facile de passer inaperçue.
Objets Particuliers : Elle garde affectueusement sa bague de fiançailles, comme la promesse d'une vie meilleure. Une illusion, elle le sait, mais c'est l'unique objet qui la rattache à sa vie hors d'Islaberu.
