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Mademoiselle Puyou

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Mlle Puyou
Naufragé
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Mlle Puyou
Messages : 30
Date d'inscription : 10/01/2013
Localisation : Près de la taverne

Fiche du voyageur
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MessageSujet: Mademoiselle Puyou   Mademoiselle Puyou Empty10.01.13 23:00
Nom : Mademoiselle Puyou

Prénom : Personne ne l'a jamais su

Age : 45/50 ans à ses rides, car elle est tout aussi mystérieuse sur ce point.

Race : Humaine

Métier: Tisserande du village depuis bien longtemps.

Description physique : D'environ 1m60 pour 40 kilos, Mademoiselle Puyou n'est pas très grande, ni très grosse. C'est un sac d'os ambulant comme aimait à la qualifier sa soeur. Ses cheveux sont châtains foncés, coupés en un carré sévère au dessus des épaules; il est resté le même depuis son arrivé sur l'île, toujours impeccable. Ses yeux sont bleus, mais d'un bleu banale qu'on ne pourrait qualifier de beau. D'ailleurs personne n'a jamais prêté attention à ce détail, ni a aucun autre. Après tant de travail elle a développé des rides prématurément: entre les sourcils, de chaque coté des yeux et au niveau des lèvres à force de les plisser de concentration. Et bien sûr au cou, à passer sa vie la tête penchée. Sa peau est blanche de ne jamais voir le soleil, avec une teinte olivâtre de cadavre qui lui donne sans arrêt l'air malade. Bref, il faut en vouloir pour la trouver séduisante! Une double corde noire semble cousue à même sa peau, symbole de son ancienne vie dont elle ne parle jamais. Si vous avez le malheur de poser votre regard insistant dessus, apprenez que vous serez congédié dans la seconde. Son passé ne regarde qu'elle selon ses dires. Mais on le soupçonne assez douloureux.


Caractère : Mademoiselle Puyou est une vieille fille, célibataire depuis toujours, qui a développé un caractère bien trempé. Austère, impolie, acariâtre, méchante et encore bien d'autres adjectifs fleuris ne sauraient lui rendre grâce tant son attitude insupportable fait fuir les gens aussi surement qu'une meute de loups affamés. Il semblerait que les hommes lui déplaisent, en tout cas elle n'en cherche pas la compagnie. De toute façon elle ne saurait changer d'attitude après tant d'années, alors séduire... c'était tout bonnement impossible. Elle n'accorde pas sa confiance, ou devrait-on dire, elle ne l'accorde plus... mais elle sombre régulièrement dans son plus grand oratorio, son mélodrame personnel: l'alcool. Cliente quotidienne de la taverne, si vous ne la trouvez pas à son atelier, vous savez où la chercher. Cinq à six pintes sont pour elle un apéritif léger et sa descente fait pâlir plus d'un homme aguerrît. Elle remporte régulièrement les concours de boisson bien qu'elle ne joue pas vraiment. Elle boit pour oublier son passé, juste son fichu passé.


Pouvoirs :

Héhé, aucun. À part son fabuleux don pour la couture.



Histoire :

Mademoiselle Puyou, " cela se prononce Pouyou voyons! " est née dans une bonne famille anglaise au début du XIXème siècle, prédestinée à la gouvernance d'un foyer comme sa soeur. Toutes deux très proches elles se virent séparées lors du mariage de l'aînée, laissant Mlle Puyou seule avec ses parents à l'âge de 16 ans. Ceux-ci n'arrivaient pas à lui trouver un bon parti, mais l'argent manquant, ils ne pouvaient attendre plus longtemps ; l'ayant éduqué selon les convenances ils la firent entrer chez une haute famille de la société bourgeoise comme gouvernante. Elle s'occuperait des enfants comme une mère, un professeur, et aiderait le personnel dans les tâches du quotidien.

Lors de sa première nuit au manoir Wintorth dans le Lancashire, elle fut droguée lors du repas et savamment opérée durant son séjour au néant. À son réveil, son cou brûlait atrocement et la douleur lancinante ne l'aida pas à conserver un esprit clair. Elle se leva précipitamment pour partir en quête d'un miroir, car cette affliction n'était pas interne. On eut dit que quelque chose était coincé sous sa peau... la sensation la perturba et c'est en panique qu'elle se vêtit et s'en alla au cabinet de toilette. Alors elle LES vit pour la toute première fois, mais certainement pas la dernière : deux fils tressés précieusement d'un noir de jais et sortant de la peau de son cou, au niveau des clavicules. Sa chair boursouflée lui donna la nausée, c'était un travail tout en finesse mais la peau si fine de Mademoiselle Puyou avait rendu la suture délicate.

Profondément choquée elle resta de longues minutes à contempler le symbole de son esclavage dans le miroir. Mais quand une poigne ferme heurta la porte elle sursauta en hurlant en s'empressa de sortir pour laisser ses nouveaux maîtres vaquer à leurs occupations. Blessée elle n'eut même pas le courage de protester et s'en alla pleurer toutes les larmes de son corps. Bien que ses nouveaux maîtres furent tyranniques, ils n'en étaient pas moins insensibles à sa peine. Il lui laisserait cette journée, et cette journée seulement pour se remettre...

Les jours et les années s'enchainèrent au rythme des corvées et du fouet du père de famille. La solidarité entre employés lui permit de grappiller quelques onguents pour éviter les cicatrices et ses moments de gouvernance auprès des enfants lui offraient quelques heures bénies de répit chaque jour. Elle ne put en dire autant des pauvres femmes de ménage qui recevaient quantité de raclées au quotidien. L'une d'elle, dont le poumon avait été perforé après une chute "accidentelle" dans les escaliers, était morte des suites de ses blessures mais les autorités ne s'en étaient pas vraiment préoccupées.

Elle développa son don pour la couture durant ces années là, remplaçant l'ancienne tisserande morte sous les coups du père. Elle ne souhaitait pas mourir, ni même être frappée ; alors elle s'appliqua avec assiduité à rendre chaque vêtement déchiré encore plus beau qu'il ne l'était avant. Malgré la tension sous-jacente elle prenait grand plaisir à cette tâche car elle se retrouvait enfin seule dans une pièce au fond du manoir. Elle tissait délicatement son fil et s'appliquait avec délectation. Surtout lorsqu'il s'agissait de réparer en cachette les habits de ses amis et collègues. Rien ne lui faisait plus plaisir que de dépenser l'argent du grand patron pour les autres.

À ses 25 ans, déjà usée et déshonorée maintes nuits par le père, elle profita d'une chaude journée d'été pour proposer une balade aux enfants, pressés comme tout d'aller se balader en carrosse. Ils s'en allèrent au bord d'une falaise, comme il y en avait tant au Lancashire, et pic-nicèrent avec entrain. Mais c'est au moment du retour que le temps se gâchant, les éclairs effrayèrent les chevaux et leur si beau carrosse se perdit dans le gouffre.

D'abord désorientée, Melle Puyou se réveilla sur une planche creuse, certainement le toit de la voiture, et s'empressa d'analyser la situation. Elle avait survécu au drame, et se moquait bien de savoir comment allaient les enfants. Elle aperçue une île au loin et su, même si elle en était la seule habitante, qu'elle y terminerait ses jours heureuse et libre. Elle pagaya de ses bras affaiblis et bénis le sable chaud lorsqu'il fut enfin sous ses pieds. S'écroulant sur la plage elle ne se rappela rien des trois jours qui suivirent. Mais recueillie par un villageois elle se remise sur pied rapidement. Ses talents uniques lui conférèrent le métier de tisserande et son atelier fut prestement monté. Elle fut cependant incapable d'oublier ce qu'elle avait subit et ce souvenir la hante chaque nuit que Dieu fait. Elle ne laisserait plus jamais un homme la toucher, et n'accorderait plus jamais sa confiance. Elle avait eu foi en ses parents, et continuerait de s'en vouloir pour cette naïveté affligeante. Elle découvrit que l'alcool soulageait tous les coeurs, alors elle en fit son éternel amant...
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Daeros
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Daeros
Messages : 255
Date d'inscription : 07/06/2012
Age : 37
Localisation : Paris

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MessageSujet: Re: Mademoiselle Puyou   Mademoiselle Puyou Empty11.01.13 0:13
ok, fiche validée! je te rajoute dans les villageois. n'hésite pas à relire tous les détails concernant les personnages secondaire dans le sujet qui leur est dédié.

bon jeu!
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